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"...
L'âpre engourdissement a gagné les cigales
Et sur leur lit étroit de pierre inégales
Les ruisseaux a moitié taris ne sautent plus.
Une rotation incessantes de moires
Lumineuses étend ses flux et ses reflux...
Des guêpes, ça et là, volent, jaunes et noires."
Extrait d'un poème de Paul Verlaine ("Jadis et Naguère").
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Et ensuite, il faut bien en faire quelque chose !
Des confitures, Il y en avait quatre pots, mais déjà un bien entamé et un échangé contre un petit pot de miel !
Des cerises à l'eau de vie et même des cerises confites pour l'hiver : Le grand bocal pour notre amie Pat" et le petit pour nous ! (sur la photo, ce sont les cerises à l'eau de vie ... les confites sont en train ... ça dure plus de 8 jours).
Il en reste sur l'arbre, mais ce sera pour les merles qui ont bien besoin de se rafraîchir sous notre chaleur champenoise !
De tous les hortensias qu'on croyait perdus, suite aux gelées matinales d'Avril, des rescapés commencent à refleurir et tous les pieds sont bien vert
.
Et pour ma lectrice habituelle, Chère Choco, j'ajoute, pour le décor, mes assiettes et le coq en barbotine qui trônent sur l'évier de la cuisine, ancienne "souillarde" .... qui s'appelait ici "vinée" , entre autres noms ruraux.
et la musique pour se sentir gaies et rajeunir de quelques années !
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Après une dernière semaine de Mai du côté de l'Occitanie où les genêts d'un jaune ensoleillé se mêlent aux fleurs des chèvrefeuilles dans les garrigues, nous avons retrouvé nos pauvres pivoines qui avaient "explosé" sous la chaleur champenoise, les roses bien fleuries et les boutons du seringat qui s'ouvrent.
Des plaisirs et des senteurs de Juin, en attendant les clafoutis des cerises griottes qui commencent à rougir, si les merles ne les mangent pas avant !
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